Légende vivante du roadster anglais par excellence, la Morgan résume à elle seule la philosophie de ces autos : une ligne élégante et sportive, un châssis séparé et des solutions techniques simples, fiables et économiques, très légère, une position de conduite au ras du sol et un confort très...sommaire.
Cette recette magique et mille fois éprouvée sera sans cesse revue et améliorée par petites touches successives permettant à la Morgan d'être le seul roadster anglais des années 50 encore en production. C’est au salon de Londres de 1936 que la firme de Malvern Link lance sa première quatre roues. Elle est baptisée 4/4 (4 cylindres et 4 roues) pour la différencier de la gamme des trois-roues, fonds de commerce de la marque jusqu’alors.
MG Midget 1275cc de 1971
La MG (pour Morris Garage) Midget fut produite de 1961 à 1979. Au début issue de la petite Austin Healey Sprite (autrement appelée Frogeye) avec un moteur 991cc, elle a évolué pour finir avec des pare-chocs en caoutchouc et un moteur de 1500cc. Celle-ci est la MK3 (la 3éme série) et est équipé du moteur 1275 cc dérivé de la très glorieuse Mini Cooper et délivre 65 cv pour une vitesse maxi de 151 km/h...
MGB GT 1,8L de 1971
Ah, « la » MGB. Sans doute le plus gros succès de la BMC (British Motor Corporation) !
Voiture mythique des années 60, conduite, par les uns, pilotée par les autres, et même portée en chanson par un certain Richard Anthony, c’était « LA » voiture que tout le monde voulait posséder. Production d’une longévité hors du commun, 18 ans de 1962 à 1980, sa robustesse n’est plus à prouver, cette voiture est capable de vous emmener au bout du monde !
Après le succès du roadster, ce fut au tour du coupé de voir le jour en 1965, et c’est le déjà célèbre « Pininfarina » qui réalisa la MGB GT. Plus une 2+2 qu’une véritable 4 places, c’est une voiture à la conduite simple, efficace, sans surprise ni encombre. Son moteur 1800cc réputé incassable etsans surchauffe dans la circulation dense grace à l’overdrive sur la 3éme et 4éme ou de circuler sur voie rapide pour de longues distances en gardant tout son couple au moteur et une consommation raisonnable. Places avant confortables, tableau de bord en ronce de noyer, volant Motolita et intérieur en tissu orange et marron psychédélique, en plein cœur des seventies
Porsche 914 2L 1974
Voilà encore une voiture à part, non pas par sa marque ni même par ses performances, mais bel et bien par sa conception. Une fois de plus issue du travail en équipe de Porsche et de Volkswagen (cette fois-ci pour des raisons purement économiques), le résultat n'en est pas moins des plus surprenants.
Une Porsche dotée d'un 4 cylindres aux performances moyennes, mais en position centrale arrière, 4 disques aux coins de la voiture et une boite de vitesse à 5 rapports; l'ensemble autorise des moyennes impressionnantes!
La 914 est parfaitement équilibrée, avec un centre de gravité surbaissé qui lui permet de virer sans le moindre roulis ni survirage, chose inconnue chez Porsche et impossible avec une 911...
Le design,confié à un bureau d'étude spécialisé dans le mobilier contemporain, est parfaitement dans l'air du temps des seventies de la mini-jupe et de Paco Rabane... Ce qui frappe le plus, c'est l'aspect quasiment symétrique entre l'avant et l'arrière, mais l'ensemble respire le sport!
Ces deux coffres permettent de ranger le toit Targa et on peut partir en voyage en emportant autre chose qu'un maillot de bain! Mais qu'on est bas! Un vrai kart! Le toit culmine à 1m20 du sol et l'axe de vision est environ à 1m!...
Bref, un cocktail admirable pour un petit roadster: originale, attachante, décapotable, rapide et surtout bourrée de qualité routières...
Corvette Stingray C3 5,7L de 1970
« Corvette », un nom qui en a fait rêver plus d’un…
L’histoire de la Corvette est longue, et toujours pas terminée. En 1971 c’était la troisième série (nous en sommes à la 8éme), la dernière avec les pare-chocs chromés mais la première adoptant cette ligne intemporelle, pleine de courbes et de galbes toujours d’actualité même si elle a subit plusieurs transformations et modernisations au fil des ans. Le mouvement très sensuel autour des passages de roues évoque la bouteille de Coca-Cola rétrécie en son milieu. C’est pour cette raison que les modèles de cette série sont généralement connus sous le nom de “Corvette-Coke'bottle”.
La Stingray fait partie de ces « muscle car » américaines au châssis rigides et au moteur surdimensionné ! Pensez- donc, un V8 de 5,7L développant plus de 270 cv, là quand on parle de sonorité, c’est bien de celle du moteur que l'on évoque! En ces temps d’automobile aseptisée, la Stingray est une formidable machine à sensations, à accélérer, à rouler, au ralenti le "glouglou" du V8 fait tourner toutes les têtes mais une simple pression sur l’accélérateur lui fait faire un bond en avant dans un bruit assourdissant.
Ford Thunderbird 5,1L de 1957
Directement produite par Ford pour concurrencer la première Chevrolet Corvette, la T.Bird connaitra un succès immédiat. Strict cabriolet deux places aux dimensions démesurées, comment ne pas se sentir à l’aise à bord de ce « bateau roulant » ultra confortable. Tout est à la taille de l’Amérique, GRAND ! Sièges, capot, coffre, volant, pédales, tout ! Motorisée par un V8 Ford de 5,1L développant 245 cv, elle dispose d’une boite automatique à trois rapports mais aussi de la position courte en cas de route montagneuse. Un confort digne des plus grandes berlines d’aujourd’hui mais au volant d’une de ces américaines capables de traverser les U.S.A. d’est en ouest et symbolisant the « American way of life » des années 50.
Mercedes 450 SLC de 1973 Chez Mercedes-Benz, les divas SL Pagode vieillissent et doivent prochainement être remplacées. A stuttgart on planche déjà depuis plusieurs années sur la remplaçante qui doit conjuguer au plus que parfait le luxe, le confort et le sport. Mais la manne de clients américains qui composent le plus gros viviers d'acheteurs de Mercedes-Benz SL sont considérés comme prioritaires. Le SL type R107 sera bourgeois et " écologiquement correct "... Et voilà une auto que nous connaissons tous. Pensez-donc, la voiture de Bobby Ewing, de Richard Geere dans american gigolo, de Farrah Fawcett ou encore de Jonathan et Jennifer, les justiciers milliardaires...
Au départ essentiellement conçue pour le marché américain, uniquement produite avec un gros V8 de 4,5L puis 3,5L, que des boites auto. On est loin d'être au volant d'une sportive allemande, tout est fait dans le but de "cruiser" et d'avaler kilomètre après kilomètre, luxe confort et volupté sont donc au rendez-vous...
Et voici toutes celles qui nous ont quité pour aller vivre sous d'autres cieux et continuer à rouler dans d'autres mains...
La TR4 IRS 1967
Quand le style évoque la douceur féminine, les dessous techniques, eux, rappellent plutôt le machisme masculin! On lui donnerait le bon Dieu sans confesssion! Mais une fois aux commandes, elle dévoile sa vraie nature : un bûcheron en tenue de gala! A ce sujet, vous l'aurez deviné, il y a une certaine influence transalpine dans ce style sensuel. Et de fait, c'est au grand maître Michelotti que Triumph a fait appel pour enrober son roadtser...
La Marcos 3L V6 Essex 1970
Encore une voiture atypique et rare, 196 exemplaires produits. En 1960, Jem MARsh et Franck COStin, deux ingénieurs en aéronautique s’associèrent pour créer la première MAR-COS. Par la suite, ils créèrent cette Marcos GT tout d’abord équipée d’un moteur Ford 1600, puis d’un Volvo 1800 et ensuite du Ford 3l V6 Essex qui se trouve dans notre auto, mais qui a également équipé la Ford Capri 3L, les Ford Transit et jusqu’à la Ford Sierra des années 80. Position de conduite quasi allongée,140 cv, 875 kg, de 0 à 100 en 7,5s, vitesse maxi 200km/h, c’est une voiture rapide et taillée pour la route. Le modèle équipé du Volvo 1800 a d’ailleurs participé aux 24 heures du Mans. Autre particularité de la Marcos, ses sièges sont fixes, c’est le pédalier qui se déplace et qui s’adapte à votre taille !
Beach Buggy Volksrod 1700cc de 1971
Quand Bruce Meyers Manx eut l’idée de prendre un châssis de Coccinelle, de le raccourcir, d’y adapter de gros pneus, une ligne d’échappement verticale et une carrosserie en fibre de verre inoxydable… Il ne se doutait pas que son concept allait être repris maintes et maintes fois à travers le monde !
Celui-ci est un Buggy Anglais de marque Volksrod, et bien plus qu’une vraie voiture, c’est un véritable jouet ! Un buggy, ça passe partout, à droite, à gauche, en haut, en bas! Et tout ça avec deux doigts posés sur le volant. Une direction très « fluide », des sièges baquets et des arceaux trois points pour vous maintenir correctement.
Meyers Manx SR2 1971
Encore B.M.Manx... Lorsqu'en 1971 la législation routière américaine a évolué, B.M.Manx s'est retrouvé dans l'impossibilité d'utiliser son Buggy sur les routes. Il fit alors appel un jeune designer de l'époque et ensemble il fabriquèrent ce Manx SR2, SR pour Street Roadster... Des lignes coupées à la serpe, des roues qui ne dépassent pas de la carrosserie, des pots d'échappements discrets (à la vue, pas à l'ouïe...), des portes en élytre... Bref un look très seventies, inclassable, mais qui leur permit de pouvoir circuler sur les routes américaines. Environ 450 de construites au total, 150 encore vivantes aux USA, et deux en Europe...
Renault Juvaquatre de 1954 La Kangoo de l'époque. La voiture à tout faire, le boulanger en avait une, le maçon aussi, la fleuriste, l'électricien, tout ce qui avait besoin d'être transporté l'était à bord de cette petite camionnette de 360kg de charge utile, ses 3 vitesses et ses 21cv...